Vous avez dit Coronavirus? Non Monsieur, j'ai dit qu'on en finisse!
Le 1er
décembre 2019, à Wuhan, en Chine centrale, a été confirmé le premier cas de la
maladie à coronavirus -COVID19-. Cause de la maladie SARS-CoV-2. Les symptômes
de la maladie sont la fièvre, une toux sèche et une gêne respiratoire. Elle
peut conduire à la pneumonie, à l’insuffisance rénale, etc. La maladie se
transmet par contamination à travers les sécrétions respiratoires et par
contact.
Coronavirus -COVID19- secoue le monde entier. En plus de l’urgence sanitaire planétaire imposée, cet improbable virus, à lui seul, enveloppe des réalités aux enjeux politiques, économiques, environnementaux, sociaux, culturels. L’OMS l’a d’ailleurs déclaré "pandémie". L’approche adopté pour communiquer sur ce virus a suscité, à travers le monde, un tollé.
Sur le
plan factuel, certains pays sont plus vulnérables que d’autres. Les réponses
rapides à apporter par chaque pays ne seront pas les mêmes. La fracture pays du
nord et pays du sud est un facteur déterminant dans la riposte.
Il me
semble nécessaire déjà à ce niveau d’évoquer le cas de la vidéo de BRUT. (https://web.facebook.com/brutofficiel/videos/237024314107095). Vidéo dans laquelle les USA
vantent leur système de santé, rappellent qu’ils détiennent la meilleure
économie, et qu’ils possèdent les plus talentueux des chercheurs et des
docteurs. La France, elle, a les meilleurs virologues et les meilleurs
épidémiologistes au monde. Le Canada a aussi bombé le torse et prétend que la
science canadienne et la recherche canadienne sont les meilleures au monde. Et
enfin l’Australie qui aurait les meilleurs cerveaux du monde.
Pour l’instant
stopper la propagation du virus et rassurer le peuple est la seule force dont
se venterait un état. Le virus ne devrait pas s’ériger comme un nouveau
terrain de démonstration de force car, premièrement, il prouve de nouveau la
fragilité des frontières, ces lignes tracées pour restreindre la mobilité et
protéger ses bastions. Deuxièmement, il rappelle l’urgence de sortir des
prismes de grandeur et de tracer des sentiers non battis pour ce qui est des rapports
entre états.
S’exprimer
à ce sujet, c’est aussi citer Baloji Sammy, Mbembe Achille, Sarr Felwine et
tous ces autres hommes d’une pointure incontestable qui, à travers leurs écrits
et travaux, creusent les sillons de la notion de « frontière ».
Les
minérais partent du Katanga à Istambul puis à Paris. Une espèce part du parc
National de Kahuzi Biega au Parc Naturel de Gaume et cela sans ou avec
politique d’exportation rigide ou imposée. Le coronavirus s’est bien passé de
la politique migratoire des USA, de la France, de l’Italie et de tous les
autres pays affectés. Le virus migre, certes, par la voie des personnes qui
voyagent avec des « papiers » mais pas à travers ces milliers de
migrants qui périssent dans la méditerrané chaque année.
Le
virus défie les lois, confronte les théories de l’évolution, du développement,
de la postérité. Il interpelle aussi l’humain et fait émerger davantage les inquiétudes sur
l’humanité, la religion, la croyance.
Ceci m’a
d’ailleurs plongé dans le souvenir de l’histoire d’Helena des USA. Cette dame
avait été surprise dans un supermarché entrain de voler cinq (5) œufs. Le
propriétaire a vite appelé la police, comme c’est la mode dans les pays dits
« développés », pour qu’Helena soit mise aux arrêts. Lorsque le
policier est arrivé sur le lieu, il lui a demandé ce qu’elle avait volé, elle a
répondu : « Cinq œufs pour nourrir mes enfants affamés ». Le
policier l’a ramené au super marché et lui a acheté des denrées alimentaires
pour se nourrir et nourrir ses enfants. Helena a tellement pleuré et a dit au
policier : « Monsieur, vous en avez trop fait pour moi » et le
policier a répondu : « parfois nous ne devons pas appliquer la loi
mais nous devons appliquer l’humanité ».
Pour
faire court, le basculement vécu et probable de la propagation de coronavirus
est une source intarissable de réflexion sur un nombre illimité de sujets de
société. Que deviennent les rapports hommes-hommes dans ce contexte de psychose
globalisée ? Quelle est la place de l’économie quand les bourses s’abaissent et
les échanges se limitent ? Que devient l’éducation lorsque les écoles et
les universités sont fermées ? Qui (et comment) Maintien l’équilibre des
écosystèmes dans un contexte de panique générale et généralisée ? Finalement,
que deviennent la vie et son sens ?
Il y’a
tellement de leçons à apprendre de la crise actuelle !
La
tâche qui incombe à tout un chacun c’est de réserver une réponse musclée. Elle
part du respect des mesures de prévention, de la sensibilisation et de la diffusion
de l’information sur le virus. Ce n’est qu’à ce prix que nous pouvons
contribuer à combattre le #corona, en finir!!
Prévention
du COVID19:
Evitement de tout contact avec un sujet suspect ou confirmé, lavage fréquent des mains, utilisation de mouchoirs jetables, désinfection des mains après contact avec des surfaces contaminées telles que les poignées de portes, tousser dans son coude.
-dm
Collection,
les petits textes de dimanche
Bukavu,
mars 2020
Bien bien
RépondreSupprimerMerci beaucoup!
SupprimerBravo habibi. Tu fais un boulot très remarquable.
RépondreSupprimerChacun a une part pour mettre fin à ce virus. Merci et courage frère
RépondreSupprimerMerci beaucoup!
SupprimerMon Cher Alpha, j'essaye d'emboîter tes longs pas!
RépondreSupprimerCourage.
RépondreSupprimerMerci beaucoup
SupprimerBonne réflexion cher Didier
RépondreSupprimerÇa fait plaisir de l'entendre, merci beaucoup!
SupprimerBravo Didier
RépondreSupprimerMerci beaucoup.
SupprimerAllez toujours de l'avant, cher mentor...braaaaaavo
RépondreSupprimerJe suis touché.
SupprimerMerci!
Habibi bravo et qu'on en finisse vite et bien.
RépondreSupprimerQu'on en finisse, vraiment!
SupprimerTrès ravi de vous lire cher Didier Mugalihya. Merci et surtout courage
RépondreSupprimerMerci de prendre de ton précieux temps pour lire ces quelques lignes.
SupprimerCourage à nous tous!